Notre charte de santé

Charte d’intentions et d’engagement sur la santé physique et mentale


Plus que l’efficacité, c’est l’efficience des acteurs de l’enseignement et de la recherche qui est fondamentale, pour la compréhension et la défense des processus conduisant directement à la qualité du travail, à la qualité de vie au travail, ou à la préservation de leur état de bien-être physique et mental.


La gestion politique de la crise sanitaire que nous traversons depuis mars 2020 a mis en lumière des aspects cruciaux de notre société, que le monde politique et syndical actuel a eu les plus grandes difficultés à prendre en compte, lorsqu’il s’agissait de défendre les intérêts des salariés de l’Éducation nationale et du monde de la recherche.

 Deux constats alarmants peuvent être faits, qui nous amènent, en tant que nouveau syndicat du monde de l’enseignement et de la recherche, à affirmer nos convictions en matière de santé physique et mentale au travail.


Le premier, paradoxal puisque l’objet de cette crise est une maladie qui concerne la santé physique, aura été l’impossibilité du gouvernement et des principaux partenaires sociaux à prendre en compte, plus largement, ce qu’est réellement la santé physique et mentale de tous les personnels.

Le deuxième constat, en imposant de façon autoritaire des mesures contradictoires et souvent incohérentes au regard de la seule épidémie, aura été l’impossibilité et l’incompétence des principaux acteurs de cette crise, à prendre en compte la réalité des activités professionnelles de l’enseignement et de la recherche.


Sur le premier constat, la santé se définit avant tout comme un état de complet bien-être physique, mental et social, et qui ne consiste pas uniquement en l’absence d’une maladie ou d’une infirmité.

La santé se définit par ailleurs comme un processus dynamique résultant des interactions entre les individus et l’ensemble des facteurs qui interagissent avec eux.


De ces définitions en découlent deux aspects essentiels que le syndicat « Enseignement Recherche et Libertés » souhaite dès lors inscrire comme moteurs de ses actions et projets.


  • Le premier est que la représentation syndicale des enseignants, chercheurs, salariés et agents passe nécessairement par la compréhension et la défense des processus qui, dans l’activité réelle, créent les états de bien-être ;

 

  • Le deuxième est que cette même représentation passe par la compréhension du point de vue des individus sur leur activité physique et mentale, ainsi que des valeurs et des conditions de travail nécessaires à une qualité du travail et de vie au travail, et que leur recherche d’efficience conduit à produire.


Nous nous engageons, en tant que syndicat, à recueillir l’expression de leurs revendications, et à inscrire nos actions dans la défense de ces principes, une santé physique et mentale globale, et la prise en compte de la notion d’activité physique et mentale réelle de toutes les professions.


Ces actions pourront, sans être exhaustives, prendre les formes suivantes :


  • Prise en compte et défense des valeurs que chaque individu investit dans les différentes phases de son activité professionnelle.

 

  • Analyse, prise en compte et défense des conditions de travail nécessaires à l’organisation efficiente des activités d’enseignement et de recherche.

 

  • Écoute et défense du point de vue des acteurs de l’enseignement et de la recherche, dans l’expression de ce qui génère aussi bien leurs états de mal-être que de bien-être.

 

  • Écoute et défense du point de vue des acteurs de l’enseignement et de la recherche sur ce qui concourt à une activité d’enseignement et de recherche de qualité.

 

  • Écoute et défense du point de vue des acteurs de l’enseignement et de la recherche sur les conditions du travail qui concourent à générer une qualité de vie au travail sur les plans individuel et collectif.


Gilles Plunian, référent santé d'ERL.

santeERL@enseignementrecherchelibertes.fr


Share by: