• Qui sommes-nous?


    Enseignement, Recherche, Libertés! a été créé au cours de l'été 2021. 


    Il réunit des personnels de l'éducation de tout niveau, de toute sensibilité politique, ayant accepté ou non les injections expérimentales géniques mais rejetant catégoriquement et dénonçant sans appel  la rupture d'égalité que constitue la discrimination, en l'espèce sanitaire, à l'encontre d'une partie de nos concitoyens. 


    Notre objet et notre point commun est de dénoncer la politique dite "sanitaire" d'un gouvernement et d'une majorité présidentielle qui ont depuis deux ans maintenant perdu toute mesure, tout repère et toute éthique.


    Ses membres fondateurs sont tous des enseignants-chercheur de l'Université mais le syndicat accueille et défend tout enseignant et tout chercheur. 


    - Dans le cadre de la crise politique et sociale que traverse notre pays, ERL! aide ses adhérents à protéger leur dignité, leur intégrité physique, corporelle et morale, ainsi que le caractère absolument confidentiel de leurs données de santé. 

    Dans ce but, ERL!  propose aux enseignants et à tous les personnels travaillant dans des établissements d’éducation, de la maternelle à l’université, de les représenter et de défendre leurs droits au moyen d'un accompagnement juridique


    - Au-delà de la protection de notre profession et de nos collègues, ERL! défend l'idée que l'enseignement et la recherche jouent un rôle essentiel dans la vie et le devenir d'une société


    • par l'enseignement, nous, enseignants, contribuons à l'éducation et à la formation des membres de la société de demain. 
    • par la recherche, nous, enseignants-chercheurs, contribuons au savoir, à sa constitution, à son renouvellement et à son questionnement.
    • par la liberté de la recherche nous sommes les bénéficiaires mais aussi les représentants de ce que la liberté d'expression permet dans une société libre et démocratique. 

    Or, outre l'insupportable dégradation de nos conditions de travail depuis mars 2020, qui fait qu'enseigner est, depuis près de deux ans, devenu une mission impossible, nous constatons, depuis la même date, une régression nette de la liberté d'opinion et d'expression, tant dans l'enseignement que dans la recherche.

     

    La doxa gouvernementale s'impose jusque dans les cours d'écoles, les salles des professeurs, les campus et les amphithéâtres des universités. 

    Par exemple, des enseignants de sciences sont rappelés à l'ordre pour avoir interrogé les choix du gouvernement et donné des informations pourtant sourcées à ce sujet. 


    Or la liberté et le droit d'interroger ainsi que la protection contre la répression politique sont déterminants dans notre mission première, qui est la création et la transmission de savoirs. 


    Nous revendiquons le droit d'enseigner à nos élèves et nos étudiants l'exercice de leur esprit critique, donc à s'interroger : 


    • sur le bien-fondé des mesures dites sanitaires voulues par le gouvernement, 
    • sur la politique de la peur délibérément orchestrée depuis mars 2020, 
    • sur la campagne de vaccination menée au pas de charge jusque dans les écoles avec des produits encore en phase d'expérimentation.


    Sur toutes ces questions essentielles, la liberté, les droits fondamentaux, la notion non-négociable de consentement libre et éclairé, le principe de précaution, l'exercice libre de l'esprit critique, qui sont le coeur de notre métier mais qui concernent aussi tous nos concitoyens, la société entière et son avenir, nous entendons, en tant que syndicat, nous exprimer, être entendus, et contribuer au changement, qui peut et doit conduire à la refondation totale de l'École de la République.


  • Notre identité politique


    Il y a parmi nous d’anciens militants de gauche, de droite, d’anciennes militantes féministes, d’anciens militants associatifs ainsi que des gens que la politique n’intéresse pas (À tout « péché » de jeunesse, miséricorde ! Notre glorieux Jacques Chirac a bien vendu L’Huma sur les marchés… !).

    Il y a aussi parmi nous des gens qui font partie d'autres associations, formations et regroupements politiques.


    Nous n’avons demandé et ne demandons à aucun de nos adhérents de nous fournir le moindre laissez-passer avant d’adhérer. 

    Leurs convictions passées et présentes ne nous regardent pas.

    La seule qualité d’enseignant, de chercheur, de personnel de l’Éducation Nationale et de la Recherche nous suffit amplement. 


    Nous agrégeons toutes les forces, toutes les compétences et toutes les bonnes volontés dans notre seul et unique objectif, qui est aussi notre seule ligne politique :  défendre des collègues aux prises avec les mesures politiques délirantes d’un gouvernement en pleine dérive, défendre notre métier et défendre une certaine idée de l'enseignement, l'École de la République.


    Nous nous appuyons sur le travail de chercheurs de renom (pas sur les déclarations péremptoires de médecins de plateau télé) et nous posons des questions, travail que tout journaliste et tout citoyen digne de ce nom, devrait avoir à coeur d'effectuer.

  • Organisation

    Un fonctionnement réticulaire par pôles



    Afin de répondre aux différents aspects de la crise que nous traversons, et de participer à la défense et la refondation de l'enseignement et de la recherche, ERL! propose trois axes de réflexion: 


    - un axe Enseignement, qui accueille toutes les idées et initiatives de l'ensemble de nos collègues.

    Contact : enseignementrecherchelibertes@protonmail.com


    - un axe Recherche, animé par des enseignants, des enseignants-chercheurs et des chercheurs.

    Contact : enseignementrecherchelibertes@protonmail.com


    - un axe Libertés, organisé surtout autour de la défense de celles-ci et animé par des collègues juristes. 

    Contact : enseignementrecherchelibertes@protonmail.com



    Pour adhérer ou nous interroger sur l'adhésion : 


    - pôle adhésion et trésorerie

    Contact : enseignementrecherchelibertes@protonmail.com



    Vos compétences peuvent aussi servir le collectif : informatique, gestion d'emails, prise en charge d'antennes locales, toutes les bonnes volontés sont les bienvenues!

  • Le bureau du syndicat

    Le bureau du syndicat  a été recomposé par une Assemblée Générale Extraordinaire le 7 mai 2022. 


    Afin de faire tourner les responsabilités et répartir les tâches, un triumvirat a été désigné au secrétariat général, doublé d'un triumvirat adjoint.

    Pour connaître la composition de notre bureau, merci de prendre attache avec nous par e-mail. 


  • Texte fondateur du syndicat

    Enseignement Recherche et Libertés ! : texte fondateur


    Au-delà de la simple défense de tous ceux qui ont été lourdement affectés par les mesures du gouvernement prises ces derniers mois, il apparaît que les difficultés que nous traversons sont tout autant liées à la crise elle-même et à sa gestion calamiteuse, qu’à des éléments plus anciens et plus profonds. 


    Notamment :


    • La structure et le fonctionnement de nos institutions politiques et syndicales ;


    • L’ignorance de nos valeurs humaines et professionnelles les plus essentielles ;


    • L’immixtion du monde de l’entreprise au sein même des institutions de l’enseignement et de la recherche ;


    • La désunion et la différenciation systématiques faites entre les individus et les groupes ;


    • L’impossibilité sociale de prendre en compte l’individu dans sa globalité sur le plan physique et mental. 


    Des mesures qui ont créé des difficultés structurelles et sociétales


    Les mesures que l’ensemble des Français ont dû appliquer dans leur vie quotidienne à partir de mars 2020, ont été organisées sur la base d’une analyse et d’une gestion de l’épidémie discutables et discutées dès le début. 

    La propagation et la gravité de la maladie ont été constamment questionnées par des chercheurs et scientifiques de divers horizons et champs disciplinaires.


    Les conséquences de ces mesures ont été et continuent d’être catastrophiques sur le plan économique pour de nombreux secteurs d’activités, et sur le plan de notre endettement futur. 

    Parallèlement à ces effets sur notre économie, elles ont aussi eu de graves répercussions sur la santé physique et mentale des Français, en restreignant leurs différentes activités sociales. Et les spécialistes s’accordent à dire que ces conséquences continueront à se faire sentir dans les mois et années à venir.


    L’application stricte de mesures dites « sanitaires » déconnectées de la réalité, a ainsi montré le peu de cas fait de nos libertés en général et de notre liberté d’adapter les protocoles dans l’activité enseignante, comme dans celle de la recherche :


    • interruption arbitraire des cours entre mars et mai 2020 en contradiction totale avec la mission première de l'École,
    • port du masque chirurgical (dont l'efficacité est contestée) en permanence en classe, faisant gravement obstacle à la transmission des savoirs, 
    • cours à distance empêchant là encore la transmission des connaissances,
    •  transformation des établissements scolaires en lieux de propagande incitant à une « vaccination » expérimentale des personnels et des usagers, enfants, adolescents et jeunes adultes.


    Des institutions politiques et syndicales absentes


    Aucun syndicat, aucun parti politique n’a soutenu, des premiers jours de la crise politique jusqu’à ces derniers temps, une position scientifique, nuancée, argumentée dans l’analyse, l’adaptation, la discussion et le cas échéant l’opposition au maintien des protocoles institués, puis à la vaccination et la suspension pour les personnels revendiquant leurs droits.


    Tous les partis politiques, habituellement prompts à se différencier, ont fait preuve d’une fidélité au gouvernement qui les rend complices des conséquences désastreuses des mesures prises. Syndicats et partis politiques ont abandonné les personnels, en l’espèce les personnels de l’enseignement, dans un moment de grande détresse. 

    Ceci a entraîné une perte irrémédiable de confiance et le besoin vital de nous fédérer en un nouveau syndicat professionnel. C’est ce qui nous a mobilisés pendant l’été 2021.


    Des valeurs humaines et professionnelles au cœur de la cible sanitaire


    La gestion sanitaire et politique que nous rencontrons depuis un an et demi est aussi, et avant tout, une crise de valeurs. En empêchant les activités sociales de toutes sortes, les mesures qui ont été prises ont aussi attaqué les valeurs essentielles à l'être humain : la liberté d'agir, celle d’aller et venir, la solidarité entre les individus, l’importance du lien familial, de la qualité de l'enseignement, la qualité des conditions de la recherche.  


    Ces attaques en règle contre ce qui nous apparaît fondamental à la santé et à la cohérence d'un être humain, nous poussent en tant que syndicat à nous mobiliser pour les défendre et à lutter contre la tentation de différencier, et de diviser, les groupes et les individus.



    Maintien de la division, de la désunion et de la différenciation des individus


    Ces phénomènes de division se retrouvent dans toutes nos situations personnelles.


    Cette fracture constatée chez les individus, les amis et même les familles, trouve son origine dans l'impossibilité sociale à considérer un individu comme un tout indissociable, physiquement et mentalement à préserver. 


    Le monde de l'enseignement apparaît fragmenté en de multiples niveaux, le monde des différents domaines de la Recherche l'est tout autant, là où une cohérence d'ensemble est pourtant possible.


    Face à ce constat d'une politique sociale qui ne sait pas rassembler ni dynamiser les individus, le syndicat ERL ! choisit de fonder son action sur ce qui unit .


    C'est ce postulat qui guidera toute notre posture afin de défendre les intérêts, l'efficience recherchée, les points de vue de la santé physique et mentale de tous les salariés, privés et publics, du monde de l'enseignement et de la recherche.



    Pour  un syndicalisme humain, avec une énergie nouvelle, et des solutions nouvelles


    Des solutions existent pourtant, que le syndicat ERL ! entend promouvoir par le dynamisme de ses membres. Notre syndicat, porteur de cette vision humaniste et de défense des individus, des collectifs et des métiers, peut se prévaloir d’un modèle de compréhension de l’activité physique et mentale, qui crée une cohérence dans sa vision de la santé .


    Par notre engagement dans la création et la pérennité d’ERL !, nous souhaitons contribuer à un retour à la sérénité, en créant les conditions nécessaires pour retrouver, outre le chemin de l'École, un accord complet de nos êtres intimes et sociaux, de nos corps et de nos esprits, et initier une approche nouvelle, humaniste, de nos métiers où chacun serait perçu comme un tout respectable et respecté.


  • Déclaration de Giorgio Agamben du 7 octobre 21

    Enseignement, Recherche, Libertés! fait entièrement sienne la déclaration de Giorgio Agamben, le 7 octobre 2021 devant le Sénat italien (voir la vidéo ci-dessous pour écouter le discours en italien), et partage les inquiétudes de ce philosophe: 



    « Je me concentrerai uniquement sur deux points que je voudrais porter à l’attention des parlementaires qui devront se prononcer sur la conversion du décret en loi.


    UN VACCIN DANGEREUX, MAIS OBLIGATOIRE


    La première est l’évidente, je souligne le mot, l’évidente contradiction du décret en question.

    Vous savez que le Gouvernement, avec un décret-loi spécial numéro ddl 44/2021 appelé « bouclier pénal » désormais converti en loi, s’est exonéré de toute responsabilité pour les dommages causés par le vaccin.

    Et la gravité de ces dommages résulte du fait que l’article 3 du décret en question mentionne explicitement les articles 589, 590 du Code pénal qui se réfèrent à l’homicide involontaire et... aux blessures par négligence.


    Comme l’ont noté des juristes faisant autorité, cela signifie que l’État n’a pas envie d’assumer la responsabilité d’un vaccin qui n’a pas terminé sa phase expérimentale, et pourtant essaie en même temps de forcer les citoyens à se faire vacciner par tous les moyens, sous peine de s’exclure de la vie sociale, et maintenant avec le nouveau décret que vous êtes appelés à valider, en les privant même de la possibilité de travailler.


    Est-il possible, je demande, d’imaginer une situation juridiquement et moralement plus anormale ?


    Comment l’État peut-il accuser d’irresponsabilité ceux qui choisissent de ne pas se faire vacciner, alors que c’est le même État qui décline le premier, formellement, toute responsabilité pour les éventuelles conséquences graves ?


    Rappelez-vous les articles 589 et 590 : décès et blessures dus au vaccin.

    Je voudrais ici que les parlementaires réfléchissent à cette contradiction qui constitue à mon sens une véritable monstruosité juridique.


    LE PASSE SANITAIRE : CONSÉQUENCE OU FINALITÉ ?


    Le deuxième point sur lequel je voudrais attirer votre attention ne concerne pas le problème médical du vaccin mais celui politique du Passe sanitaire, qu’il ne faut pas confondre avec le premier.

    Nous avons fait tellement de vaccins sans que cela nous oblige à montrer un certificat...

    Il a été dit par des scientifiques et des médecins que le passe sanitaire n’a aucune signification médicale en soi, mais sert à forcer les gens à se faire vacciner.


    Je crois plutôt que l’on peut dire le contraire : c’est-à-dire que le vaccin est un moyen de forcer les gens à avoir un passe sanitaire. C’est-à-dire un dispositif qui vous permet de contrôler et de suivre, une mesure sans précédent, leurs mouvements.


    Les politologues savent depuis longtemps que nos sociétés sont passées du modèle qu’on appelait autrefois de la « société disciplinaire » à celui d’une « société de contrôle » ; de société fondées sur un contrôle numérique quasi illimité des comportements individuels qui deviennent ainsi quantifiables dans un algorithme.


    Nous nous habituons maintenant à ces dispositifs de contrôle, mais je vous demande : jusqu’où sommes-nous prêts à accepter que ce contrôle aille ?

    Est-il possible que les citoyens d’une société prétendument démocratique soient dans une situation pire que les citoyens de l’Union soviétique sous Staline ?

    Vous savez peut-être que les citoyens soviétiques étaient obligés de présenter une propiska, un laissez-passer pour tout déplacement d’un endroit à un autre.

    Mais on est aussi obligé de montrer un passe sanitaire pour aller au restaurant, voire même pour aller au musée ou au cinéma.


    Et maintenant —ce qui est encore plus grave avec le décret que vous devez transformer en loi— même à chaque fois que vous allez travailler.

    Et aussi comment accepter que, pour la première fois dans l’histoire de l’Italie après les lois fascistes de 1938 sur les non-aryens, se créent des citoyens de seconde zone soumis à des restrictions qui, d’un point de vue strictement juridique, alors que les deux phénomènes n’ont rien à voir, (je ne parle que d’analogie juridique) subissent des restrictions identiques à celles subies par les non-aryens.


    Ce qui, comme vous le savez, concernait principalement la possibilité de se marier...


    Tout porte à croire que les décrets qui se succèdent, comme s’ils émanaient d’une seule personne, doivent s’inscrire dans un processus de transformation des institutions et des paradigmes de gouvernance des sociétés dans lesquelles nous nous trouvons.


    Une transformation d’autant plus insidieuse que, comme cela s’était produit avec le fascisme, elle se déroule sans changement dans le texte de la Constitution... subrepticement.


    Le modèle ainsi érodé et annulé est celui des démocraties parlementaires avec leurs droits, leurs garanties constitutionnelles.


    Et à leur place prend le relais un paradigme de gouvernement dans lequel, au nom de la biosécurité et du contrôle, les libertés individuelles sont vouées à subir des limitations croissantes.


    La concentration exclusive de l’attention sur les infections et la santé, en effet, me semble nous empêcher de percevoir quel est le sens de cette grande transformation qui s’opère dans la sphère politique.


    Et cela nous empêche de réaliser que, comme les gouvernements eux-mêmes ne se lassent pas de nous le rappeler, la sécurité et l’urgence ne sont pas des phénomènes transitoires, mais constituent la nouvelle forme de gouvernementalité.


    Je crois que dans cette perspective, il est plus urgent que jamais que les parlementaires considèrent la transformation politique en cours avec une extrême attention, qu’ils ne se concentrent pas uniquement sur la santé. ... la transformation politique en cours, qui à terme est d’ailleurs vouée à vider le Parlement de ses pouvoirs, le réduisant comme il se passe actuellement, à simplement approuver au nom de la biosécurité, des décrets qui émanent d’organisations et de personnes qui ont bien peu à faire avec le Parlement.


    Merci.


    Giorgio Agamben.»


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